Raison N ˚1 : le storytelling est la mère de toutes les histoires
Des hommes des cavernes à nos jours
Des hommes des cavernes aux griots africains en passant par les mythologues tels que Homère, tous les conteurs ont utilisé la forme de récit qu’on appelle aujourd’hui le storytelling.
L’auteur Henning Mankel, raconte dans son livre Sable mouvant, l’histoire de l’un des premiers hommes ayant raconté les aventures d’autres hommes et femmes 30.000 ans avant notre ère…
C’est en Ardèche, dans la grotte de Chauvet et les environs, que l’on trouve les récits rupestres de l’un des premiers storyteller de l’histoire de l’humanité…
Un homme qui a raconté en peinture les aventures de différents groupes d’hommes et de femmes qui vivaient dans la région. Et l’artiste a signé ces différentes scènes de la paume de sa main enduite de pigments rouges…
La naissance du récit
Ces histoires, destinées à transmettre autant des coutumes qu’un savoir, sont ancrées dans ce qui est devenu ensuite une forme verbale de transmission des connaissances qui perdure encore à notre époque.
Tout enfant a en effet déjà été exposé au storytelling et tous les parents, en lisant des livres de contes et d’histoires fantastiques, sont des storyteller sans le savoir.
Homère et la mythologie
Homère, certainement le plus grand des mythologues, est considéré comme l’un dès pères grecs du storytelling.
Ainsi, la plupart des grandes histoires de notre monde sont fondées sur cet art de raconter des histoires, qui remonte à des temps immémoriaux.
Et ne l’oublions pas, l’imaginaire de l’enfant que nous avons été n’a cessé d’être nourri à cette forme de récits.
Raison N ˚2 : Une efficacité scientifique prouvée
On dit souvent que le storytelling, c’est l’art de savoir jouer sur les émotions pour rendre les récits plus passionnants.
Le pouvoir des mots
Et il y une explication scientifique à cela car des liens ont été démontrés dans plusieurs études entre des réactions neuronales bénéfiques et la lecture ou l’écoute d’un bon récit.
Il semble même que certains mots qui évoquent des fonctions olfactives, auditives ou encore sensorielles activent réellement les zones du cerveau affectées à ces informations, comme si nous vivions ces impressions dans la vraie vie.
Réalité et fiction
On dit que le cerveau ne fait pas le différence entre la réalité et la fiction, en fait, il serait peut-être plus précis de dire que le cerveau perçoit et traite la fiction comme des sensations réelles dans certaines situations.
Pour ceux et celles qui voudraient en savoir plus sur les associations de mots et réactions du cortex, cet article sur le sujet est passionnant.
Raison N ˚3 : le storytelling va sauver le monde
Oui, je sais, ce sous-titre est légèrement mélo-dramatique, mais imaginez un instant que nous cessions collectivement de nous raconter des histoires qui nous surprennent, nous fasse frémir, rire ou pleurer ?
Imaginez que nous cessions de lire ces histoires à nos enfants et nourrir leur imaginaire et que nous ne stimulions plus leur cerveau avec des mots qui leurs font ressentir les évènements comme si ils étaient vécus ?
Qu’arriverait-il ?
D’une certaine façon ce serait la mort de la mémoire du monde, la fin des récits de héros et d’héroïnes qui nous inspirent et nous poussent à oser et à nous dépasser lorsque l’occasion se présente ou quand le besoin s’en fait le plus sentir.
La fin de cette part de nous qui ose, parce qu’une partie de notre cerveau nous dit que nous pouvons vraiment réaliser ce qui nous semble alors n’est encore qu’un rêve…
Et s’il est une période où nous avons besoin de nous dépasser et réaliser les rêves que les mots ont placés en nous… c’est bien celle-ci !
Bonne écriture !
Le scénariste-conseil.
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