On n’écrit pas un roman en attendant sagement que la muse de l’inspiration vienne se poser sur notre épaule… Prenez-vous en main et lancez-vous en suivant des conseils simples et efficaces.
Les chemins pour devenir écrivain(e) sont nombreux et les détours sont parfois longs. .Il ne faut pas se mentir, ceux qui vivent de l’écriture sont peu nombreux et ils cumulent souvent différents domaines comme la littérature et la scénarisation par exemple.
Ceci dit, selon moi, le mythe de l’écrivain à la française, vous savez celui touché par la grâce de l’écriture comme un don divin tombé du ciel… devrait vraiment être jeté aux poubelles !
Tout le monde peut jouer d’un instrument. Cela va demander plus d’efforts et de travail à certains, mais tout le monde peut y arriver. Il en va de même pour l’écriture d’un roman. Si vous le voulez vraiment, que vous travaillez et vous en donnez les moyens il n’y a pas de raisons que vous n’y arriviez pas. Je ne dis pas que vous ferez forcément un chef d’oeuvre, mais tous les musiciens ne sont pas Mozart.
On peut aussi jouer pour son propre plaisir ou celui d’un public restreint. Comme toute chose, écrire demande de la volonté, de la ténacité et plus ou moins de travail suivant vos aptitudes de départ.
Et voici 5 clés à mettre en oeuvre pour y parvenir !
Clé 1 : écrire !
Être un auteur c’est comme être un cycliste : on ne le devient que si on pratique ! Penser pour écrire, choisir ses mots, imaginer des scènes, construire des structures est absolument comme tout le reste : il faut s’entraîner pour s’améliorer.
Donc, quel que soit votre niveau, quels que soient vos doutes, quelle que soit votre histoire… Écrivez !
Clé 2 : se préparer !
Après des décennies passées dans le domaine de l’écriture sous différentes formes, pour plusieurs formats et supports j’ai appris une chose : aucune muse ne viendra se pencher sur mon épaule pour me glisser des phrases à l’oreille quand je serai bloqué dans mon récit parce que j’ai négligé d’en préparer la structure ou parce que la courbe narrative de mon héros ne va nul part…
Tout le monde ne fonctionne pas de la même façon et il est exact que certains n’aiment pas se lancer dans un travail structurel trop complexe. Je connais la théorie qui voudrait que trop de préparation nuise à l’inspiration, mais je ne crois pas en cela car il existe pour chacun une façon adaptée de se préparer en tenant compte de sa personnalité et de son approche personnelle.
Quelle que soient votre vision du travail d’écriture, il y a toujours un minimum de préparatifs à réaliser quand on veut se lancer dans un projet aussi ambitieux que de raconter une histoire pour aller d’un point A à un point B en emmenant avec soi des milliers de lecteurs.
Clé 3 : observer et s’inspirer !
Ça semble évident, mais si l’on veut toucher le public, le faire rire, trembler, pleurer et rêver… il faut que l’écriture soit juste, forte, sensible et inspirée.
Pour cela, il faut sans cesse regarder autour de nous, noter des détails, observer les gens, les lieux, les situations.
On ne le dira jamais assez, il faut lire – quoi que vous lisiez – car cela va vous apprendre à chaque fois quelque chose de nouveau sur la construction du récit, le style ou le vocabulaire…
Tout cela servira ensuite, de façon directe votre écriture et nourrira votre propre style.
Clé 4 : travailler son style !
Le style, on y vient justement.
Bien entendu nous ne sommes pas tous égaux face au « style » et certain.e.s écrivent avec plus de facilité que d’autres… C’est pourquoi mon conseil numéro un est d’écrire, encore et encore afin d’entraîner le « muscle » de l’écriture.
En écrivant vous faites la même chose qu’un musicien qui répète inlassablement ses gammes jusqu’à ce que la technique devienne finalement secondaire et que seul l’Art (avec un grand A) s’exprime !
Clé 5 : focaliser sur l’objectif final !
Écrire un livre demande des qualités qui ne vont pas forcément de pair : il faut avoir la force d’un sprinter et l’endurance d’un marathonien…
On doit se motiver tous les jours pour s’asseoir à son bureau et se lancer dans un sprint de phrases pour avancer un peu plus chaque fois à travers les dizaines de milliers de mots à parcourir avant d’arriver au mot fin.
Pour ça, il faut énormément de volonté et ne jamais perdre de vue l’envie qui nous a poussé à nous lancer dans un projet aussi fou.
C’est le désir et l’envie qui doivent rester notre plus grand moteur durant tout ce long chemin.
Bonne écriture !