La petite histoire raconte que la technique dite Story Spine aurait été inventée par Kenn Adams en 1991. Rebecca Stockley (une professeure d’improvisation) aurait importé cette technique au sein de l’équipe Pixar
au début des années 2000.
C’est ainsi que le Story Spine serait devenu un des piliers de la stratégie de scénarisation des créateurs de Toy Story et autres succès d’animation…
Cette technique simplifie à l’extrême – un peu trop au goût de certains – la façon de créer une histoire sur la base d’une série de 5 à 7 débuts de phrases qui initient chacun une séquence de l’aventure.
🗝️ Voici une des versions en 5 phrases 🗝️
(Il existe évidemment plusieurs variantes)
1- Il était une fois… nous oblige à poser les personnages dans leur univers et poser le décor initial. L’auditoire doit en avoir assez pour comprendre la suite de l’histoire.
2- Mais un jour… nous incite à placer ici un évènement pivot qui va lancer l’histoire. On appelle aussi ça le call to action.
3- Et à cause de ça et ça… mène aux conséquences de l’évènement qui conduisent le héros dans le passage à l’acte. Il peut y avoir plusieurs conséquences successives qui sont autant de nouvelles actions.
4- Jusqu’à ce que… est le moment de vérité, le dénouement de l’histoire. Il peut être positif ou négatif pour le héros qui arrive à la fin de son aventure.
5- Et depuis ce moment là… c’est le fameux “Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants” mais aussi le moment où on constate combien cette aventure a changé le héros.
Ce schéma très simple n’est pas une solution magique, mais il peut aider quand on veut vérifier si une histoire fonctionne et il peut aussi être très utile quand on est bloqué à un moment de son récit…